Catégorie dans Galerie privée

Il y a des plongées qui marquent dans la vie d’un plongeur, celle-ci en fait partie.

Arrivé aux paliers, j’ai croisé un banc de poissons qui à ce jour n’a jamais été observé. Par chance j’avais avec moi mon appareil photo numérique et j’ai réussi à prendre quelques spécimens en photo. Ce sera sûrement une découverte mondiale.

Si il y a des personnes sensibles, il serait prudent qu’elles ne regardent pas ces photos.

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Si parmi mes camarades plongeuses et plongeurs, ils vous semble y avoir certaines ressemblances, cela serait la magie de mère nature.

Journée nettoyage du lac avec au programme remontée de déchets divers et petite balade dans le port pour certains plongeurs. Et pour finir, l’habituel repas convivial.
Le tout au milieu d’un « ballet » de camping-cars venus s’installer dans le camping qui avait ouvert une semaine en avance en raison du beau temps.

Franchement, on peut se demander ce qui nous pousse, le dimanche, tous les quinze jours, à monter au Lac Saint Point pour y plonger. Surtout l’hiver.

Cela n’est sûrement pas pour admirer la faune et la flore subaquatique. A part quelques rares écrevisses et quelques beaux spécimens de brochets ou perches lors des plongées de nuit en été, c’est plutôt un no man’s land. A la rigueur on peut admirer foulques, cygnes, canards et autres volatiles. Voire un pouic pouic sauvage…

Pour quelles raisons alors ? Elles sont multiples :

Il faut savoir que nous avons un besoin impérieux de nous immerger dans l’eau et tant pis si elle est froide. Qui n’a pas essayé ne peux pas comprendre.
Avouons le, nous aimons les sensations fortes et les poussées d’adrénaline.

Tout d’abord on retrouve un site naturel exceptionnel qui nous livre une facette différente selon les conditions météo. Déjà les sens s’éveillent…

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Les retrouvailles avec les amis nous réchauffent le coeur,

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et l’on part dans de grandes discussions,

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avant de s’équiper avec attention car c’est tout un rituel que de gréer son bloc avant d’aller revêtir sa combinaison au chaud.

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Il faut ensuite rejoindre la plage pour s’y regrouper dans l’attente de ses équipiers,

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pour se mettre à l’eau

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sous l’oeil vigilant de ceux qui assurent la sécurité en surface.

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Une bonne blague et les dernières instructions avant le départ,
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on ajuste son masque, et c’est parti !

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Les promeneurs ne manquent pas de nous interroger sur nos motivations et quand on leur répond qu’on aime ça, dans leur regard apparaît clairement le doute sur notre bonne santé mentale…

Mais le sourire des plus jeunes ne démentira pas que même si l’eau est froide et obscure, on éprouve vraiment du plaisir.

C’est une alchimie où se mêlent étroitement amitié, convivialité et passion pour la plongée.

Et puis il y à aussi la suite. Parce qu’après s’être rhabillés nous nous retrouvons autour d’un bon repas. Mais ça sera pour une autre fois dans un article intitulé : les ripailleurs du dimanche …

Je me prépare sans entrain pour une journée de plongée ordinaire et je me demande même si c’est bien d’y aller alors que j’ai tant à faire à la maison. Et puis ce mal de tête qui persiste…

J’ai juste oublié que ça n’existe pas la plongée ordinaire à l’Aqua Sport.

Départ du local sous un ciel menaçant qui s’éclairict le long du parcours et c’est finalement un beau soleil qui nous attend à Saint Point Lac. Cela nous donne finalement l’envie de profiter de cette belle journée.

L’eau semble claire et je décide d’accompagner pour un reportage photo une des équipes chargée de positionner les plates formes immergées en décembre. Et puis, une petite trempette dans une eau à 4° ne peut que remettre les idées en place !

Toujours pressé, je me jette à l’eau et attend Daniel et David qui n’ont pas fini de se pouponner et pour « meubler » l’attente je fais quelques prises de vue en surface

Finalement, mes chochottes arrivent et nous partons aussitôt en direction du fond à destination de la plate forme. Halte à 10 mètres pour une petite photo des belles palmes de Daniel

Et poursuite de la descente. Comme l’environnement s’obscurcit je sais que c’est maintenant qu’il faut que je prenne les dernières photos. Alors j’essaie de récupérer l’appareil, attaché par sa dragonne à mon poignet gauche. Petite poussée d’adrénaline, il n’y à rien . A droite non plus d’ailleurs.

Pas de doute, plus d’appareil, perdu, ou plutôt envolé ! En relevant la tête je l’ai vu remonter à la surface. Que faire ? Daniel et David ne se sont aperçu de rien et continuent leur descente à grands coups de palme. Inutile d’essayer de les rejoindre et de les prévenir.

Comme je tiens à mon appareil je remonte en surface pour le récupérer et après avoir vainement attendu le retour de mes équipiers, je redescend sur leurs bulles pour les rejoindre sur la plate forme à 17 mètres dans un nuage de particules. Impossible de photographier. Signe OK, tout va bien. Ils ne se sont même pas aperçu que j’avais disparu pendant quelques minutes !

Je prends le train en marche et aide à déplacer la structure pour la positionner à plat. Il était prévu de la descendre à 30 mètres mais ça sera pour une autre fois. L’utilisation d’une grande quantité d’air pour gonfler le parachute nous oblige à écourter la plongée et à rentrer.

Vous comprenez mantenant pourquoi il n’y a pas de photo en immersion.

Le tout a duré 25 minutes et compte tenu du temps passé en surface je rentre congelé et hâtif de me restaurer selon nos bonnes méthodes toujours aussi efficaces !

La prochaine fois je vérifierai plutôt deux fois qu’une l’arrimage de mon matériel et j’attendrai que mes équipiers aient fini de se faire beaux pour me mettre à l’eau !

Alain

Revue de presse

Article dans l’Est du 28 janvier 2008
– de Pierre LAURENT

Souvenir de juin 2006

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Neuchâtel 12 juin 2005